In Argentina, the development and production of agricultural biological inputs (biopesticides and biofertilizers) have been known for several decades. However, in the past decade, there has been a growing interest in these products from the State, scientific and technological organizations, companies in the sector, and certain agricultural organizations.
The rising interest in biological inputs occurs within a broader context of increasing demand for reducing the environmental footprint of agricultural production. In this scenario, the bioeconomy emerges as a new development strategy for the country, given Argentina's abundant and diverse availability of biomass.
In the last ten years, biological inputs have begun to appear on government agendas (Goulet et al., 2020), leading to the creation of programs and institutions regulating their use, such as the Advisory Committee on Biological Inputs for Agricultural Use (CABUA).
Scientific and technological organizations, including the National Institute of Agricultural Technology (INTA), the National Scientific and Technical Research Council (CONICET), and National Universities, have also intensified their research efforts in developing biological inputs. These institutions currently boast more than 55 developments at various stages of progress (Starobinsky et al., 2024).
In the private sector, a growing number of companies have added biological inputs to their product portfolios, especially large national or multinational suppliers of agricultural inputs. Additionally, small and medium-sized enterprises specifically targeting the biological input market have emerged, many of which are organized under the Argentine Chamber of Biological Inputs. On the demand side, the use of biological inputs is increasingly discussed in forums held by producer organizations, such as the Argentine Association of Direct Sowing Producers and interprofessional crop organizations for soybeans, rice, and maize, among others.
In summary, there is a growing presence of biological inputs in Argentina, mirroring global trends.
However, most of Argentina's agricultural production, particularly extensive crops such as soybeans, maize, wheat, sunflower, sorghum, and rice—which form the backbone of the country's export structure—is conducted under a technological model that relies heavily on chemical inputs. This reliance is evident in the increased use of pesticides and chemical fertilizers per hectare, within a context of lax regulation and oversight.
Thus, while advances in regulating and promoting the use of biological inputs in agriculture are evident, no corresponding efforts to reduce the use of chemical inputs have been identified (Goulet & Hubert, 2022). Consequently, the biological input industry in Argentina appears to be subject to competition based on price and efficacy against chemical alternatives, which have the advantage of being well-established and widely adopted by farmers. This dynamic is reflected in the lower market penetration and participation of biological inputs in Argentine production, even when compared to other countries in the region, such as Brazil and Chile (Starobinsky et al., 2024).
In this context, this study offers an exploratory analysis of the perspectives of biological input companies and agricultural producers who use or might potentially use these products. Specifically, it aims to examine the trajectory of industrial investments in the development of biological inputs in Argentina (Temple & Fernandes, 2024). On the one hand, the study seeks to identify the strategies employed by these companies to strengthen their presence in the local market and their perspectives on competition with chemical inputs. On the other hand, it aims to understand the viewpoints of agricultural producers engaged in extensive cropping systems regarding their experiences and expectations with biological inputs.
The study is based on an analysis of specialized press sources, particularly two periodicals targeting the sector: AgrofyNews and Bichos de Campo. Additionally, it draws on a series of exploratory interviews with companies, producer organizations, and agricultural producers, as well as participant observation in forums and meetings of sector stakeholders, such as the National Meetings on the Production of Extensive Crops with Biological Inputs and Sustainable Strategies (EnBio).
Bibliography
Goulet, F., Aulagnier, A., & Hubert, M. (2020). Del reemplazo tecnológico al desplazamiento de fronteras.Las alterna*vas a los agroquímicos en Argen*na, Brasil y Francia. En Naturaleza y conocimientos en tensión. Aportes al debate ambiental desde las ciencias sociales. Teseo.
Goulet, F., & Hubert, M. (2022, noviembre 22). Los bioinsumos de uso agropecuario en Argentina: Las políticas públicas para acompañar las transiciones hacia una agricultura sostenible. Blog del IICA. https://blog.iica.int/blog/los-bioinsumos-uso-agropecuario-en-argentina-las-politicas-publicas-para-acompanar-las
Starobinsky, G., Mozón, J., Broggi, E. D. M., & Braude, H. (2024). El desarrollo de bioinsumos como camino hacia una especialización sustentable: Capacidades, oportunidades y recomendaciones de políticas para Argentina. Pymes, Innovación y Desarrollo, 12(2), Article 2. https://doi.org/10.70453/2344.9195.v12.n2.46458
Temple, L., & Fernandes, P. (2024). Innovaciones de bioproductos basados en microorganismos para la reducción de plaguicidas: Potencialidades y riesgos en la agricultura tropical. Memorias de la VII Convención Internacional Agrodesarrollo 2024. https://agritrop.cirad.fr/611432/7/611432.pdf
| Subject : | : | Research contributions (Abstract) |
| Comment | : | Bio-intrants en Argentine : Perspectives des producteurs et des entreprises face à la concurrence des agrochimiques En Argentine, le développement et la production de bio-intrants agricoles (biopesticides et biofertilisants) sont reconnus depuis plusieurs décennies. Cependant, au cours de la dernière décennie, un intérêt croissant pour ces produits a été observé de la part de l'État, des organismes scientifiques et technologiques, des entreprises du secteur et de certaines organisations agricoles. Cet intérêt croissant pour les bio-intrants s'inscrit dans un contexte de demande accrue pour la réduction de l'empreinte environnementale de la production agricole. Dans ce cadre, la bioéconomie apparaît comme une nouvelle stratégie de développement pour le pays, compte tenu de la disponibilité abondante et variée de biomasse en Argentine. Depuis environ une décennie, les bio-intrants commencent à occuper une place croissante dans les agendas gouvernementaux (Goulet et al., 2020), ce qui a conduit à la création de programmes et d'institutions réglementant leur utilisation, tels que le Comité Consultatif sur les Bio-intrants à Usage Agricole (CABUA). Les organismes scientifiques et technologiques, tels que l'Institut National de Technologie Agroalimentaire (INTA), le Conseil National de Recherches Scientifiques et Techniques (CONICET) et les Universités Nationales, entre autres, ont renforcé leurs efforts de recherche pour le développement de bio-intrants. À ce jour, ces institutions comptent plus de 55 développements à différents stades d'avancement (Starobinsky et al., 2024). Dans le secteur privé, on observe, d'une part, un nombre croissant d'entreprises intégrant des bio-intrants dans leurs portefeuilles de produits, en particulier les grands fournisseurs nationaux ou multinationaux d'intrants agricoles. D'autre part, des petites et moyennes entreprises spécifiquement orientées vers le marché des bio-intrants ont émergé, dont beaucoup sont regroupées au sein de la Chambre Argentine des Bio-intrants. Du côté de la demande, l'utilisation des bio-intrants est de plus en plus discutée dans les forums organisés par les associations agricoles, comme l'Association Argentine des Producteurs en Semis Direct et les organisations interprofessionnelles par culture (soja, riz, maïs, entre autres). En résumé, on constate une présence croissante des bio-intrants en Argentine, en phase avec les tendances mondiales. Cependant, la majeure partie de la production agricole en Argentine, en particulier les cultures extensives telles que le soja, le maïs, le blé, le tournesol, le sorgho et le riz – qui constituent la base des exportations du pays – repose sur un modèle technologique utilisant intensivement des intrants chimiques. Cette dépendance se manifeste par une augmentation de l'utilisation de pesticides et de fertilisants chimiques par hectare, dans un contexte de régulation et de contrôle laxistes. Ainsi, bien que des avancées soient observées dans la régulation et la promotion de l'utilisation des bio-intrants en agriculture, aucune action parallèle visant à réduire l'usage des intrants chimiques n'a été identifiée (Goulet & Hubert, 2022). Par conséquent, l'industrie des biointrants en Argentine semble soumise à une concurrence basée sur le prix et l'efficacité par rapport aux alternatives chimiques, qui bénéficient de l'avantage d'être déjà bien établies et largement adoptées par les agriculteurs. Cette dynamique se reflète dans la faible pénétration et participation des bio-intrants dans la production agricole argentine, même en comparaison avec d'autres pays de la région, comme le Brésil et le Chili (Starobinsky et al., 2024). Dans ce contexte, cette contribution propose une étude exploratoire sur les perspectives des entreprises de bio-intrants et des producteurs agricoles utilisateurs ou potentiellement utilisateurs de ces produits. Elle vise en particulier à analyser la trajectoire des investissements industriels pour le développement des bio-intrants en Argentine (Temple & Fernandes, 2024). D'une part, l'étude cherche à identifier les stratégies de ces entreprises pour renforcer leur présence sur le marché local et leurs perspectives face à la concurrence des produits chimiques. D'autre part, elle vise à comprendre le point de vue des producteurs agricoles impliqués dans des systèmes de cultures extensives, notamment leurs expériences et leurs attentes vis-à-vis des bio-intrants. Pour cela, l'étude s'appuiera sur une analyse de la presse spécialisée, en particulier deux périodiques destinés au secteur : AgrofyNews et Bichos de Campo. Elle s'appuiera également sur une série d'entretiens exploratoires avec des entreprises, des associations agricoles et des producteurs, ainsi que sur une observation participante lors de forums et de rencontres entre acteurs du secteur, tels que les Rencontres Nationales sur la Production de Cultures Extensives avec des Bio-intrants et des Stratégies Durables (EnBio). |
| Topics | : | Special session 3 - Innovations on microorganisms promising bio-economic intensification of agroecology |
| Keywords | : | Agricultural bioinputs ; Argentina ; Actors'perspective ; Crop production |
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